Ce lundi 20 mars marque le début des épreuves du baccalauréat 2023, qui dureront jusqu’au mercredi 22 mars 2023. Les lycéens passent actuellement les épreuves de spécialités.
Ils sont 2 388 élèves en Guyane (1 607 pour la filière générale et 781 pour la technologique) à passer leurs épreuves de bac ce lundi 20 mars 2023. C’est une année inédite puisque c’est la première fois que les épreuves de spécialités ne sont pas impactées par la pandémie.
En effet, elles avaient été instaurées en 2021 et avaient été fortement impactées. Il en était de même en 2022, et ces dernières avaient été reportées en mai. Ainsi, cette année est la première à accueillir les épreuves en mars, comme émis dans la réforme du baccalauréat.
Le recteur de la Guyane, Philippe Dulbecco a rencontré les élèves du lycée Félix Éboué, lundi 20 mars. S’il a choisi cet établissement, c’est pour des questions historiques et représentatives : « Ce lycée est un des plus vieux et porte le nom d’un grand homme. Puis l’établissement représente tout de même 17 des spécialités proposées ! »
Une année normale depuis la Covid
Cette mise en place dès le mois de mars va permettre aux notes obtenues d’être prise en compte pour Parcoursup. Ces résultats représentent « un tiers du résultat final », avance Philippe Dulbecco. Selon lui, cette répartition des épreuves sur l’année permet aux élèves de mieux gérer ces rendez-vous. « Cela permet à l’élève de prendre cela avec un peu plus de sérénité », partage le recteur.
La poursuite du baccalauréat se réalisera en juin 2023. Cependant, les candidats pourront accéder à leurs résultats et à leurs copies via leur espace candidat sur Cyclades dès le 12 avril. Ils seront ensuite disponibles sur la plateforme Parcoursup.
Le recteur se veut rassurant
Alors que le recteur a tenté de déstresser les bacheliers, il se veut aussi rassurant pour le futur CHRU, notamment pour le volet U (université). Ce dernier comporte deux thématiques : la structuration de la recherche et l’enseignement. « C’est en train de se structurer de manière tout à fait convaincante », évoque Philippe Dulbecco, confiant et se félicitant même de l’efficacité du PASS LAS.