Suite à une rencontre entre les services préfectoraux et l’adjoint au directeur général de l’Agence publique pour l’immobilier de la Justice (APIJ), la préfecture confirme le retard accusé dans les travaux de la future prison et du prochain tribunal judiciaire « de plein exercice » à Saint-Laurent du Maroni.
Dans un communiqué, la préfecture de Guyane confirme que la livraison de la future cité judiciaire de Saint-Laurent du Maroni, qui intégrera un établissement pénitentiaire de 495 places et un tribunal judiciaire de plein exercice, interviendra seulement en 2027. Le retard accusé, au regard du calendrier initial de l’ex-Garde des sceaux Nicole Belloubet, est de trois années.
Un point d’étape a été réalisé en début de semaine sur le projet, un des engagements inscrits dans les Accords de Guyane de 2017, en présence des équipes de l’Agence publique pour l’immobilier de la justice, chargée de construire, rénover et réhabiliter les palais de justice en France.
« Le 20 mars 2023, l’adjoint au directeur général et les équipes de l’Agence publique pour l’immobilier de la Justice (APIJ) ont rencontré le préfet de Guyane et le secrétaire général des services de l’État, en présence de la coordinatrice du secrétariat général du ministère de la Justice en Guyane, pour un point de situation sur les grands projets immobiliers en cours de déploiement. » rapporte la préfecture dans un communiqué.
Prévue au niveau du carrefour Margot, non-loin de l’embranchement entre la RD9 et la RN1, le chantier de la cité judiciaire a été inscrit dans le projet d’aménagement d’ensemble de l’Opération d’intérêt national Margot, porté par l’EPFA Guyane. Reste à déterminer l’architecture de la structure. Un concours a été ouvert par l’APIJ.
« 188 millions € supplémentaires sont ainsi consacrés à l’absorption des différents surcoûts pour permettre la livraison en 2027 du nouvel ensemble. » poursuit le communiqué de la préfecture. Le tout vient s’ajouter aux 150 millions d’euros de dépenses prévues par l’APIJ.