Urgences, médecine générale… les derniers chiffres nous rappellent qu’on n’en a pas encore fini avec le COVID-19.
Alors que les consultations pour suspicion d’infections liées au Covid-19 remontent en flèche, faut-il s’inquiéter ? Faut-il craindre le principal variant JN.1 sous-lignage de KP.2 et ses mutations FLiRT ? A ce stade, pas question de parler de nouvelle vague.
Reprise épidémique modeste
Les passages aux urgences pour suspicion de COVID-19 sont en hausse sur une semaine dans toutes les classes d’âge, selon les autorités sanitaires.
Pourquoi cette hausse des cas de COVID-19 ?
Plusieurs hypothèses sont avancées. La première est une diminution de la protection immunitaire. La deuxième est le possible échappement au vaccin, qui reste à prouver.
La souche majoritaire actuellement est un sous-variant appelé JN1, dérivé d’Omicron, en circulation depuis 2022. Un nouveau sous-lignage nommé KP.2 gagne du terrain, notamment aux États-Unis et en Espagne.
Dans une analyse de risque parue il y a quelques jours sur les variants émergents du SARS-CoV-2, Santé publique France et le centre national de référence sur les Virus des infections respiratoires (Lyon) a déclaré que « le sous-lignage KP.2 de JN.1 suscite des questions en raison de sa propagation rapide dans certains pays (dont la France) et de son profil génétique. Il semble avoir un gain d’échappement à l’immunité mais une diminution de son infectiosité, pouvant ainsi potentiellement limiter sa diffusion et sa gravité (données in vitro à confirmer par des études en vie réelle) ».
Les autorités de santé, telles que la FDA (Food and Drug Administration) et l’EMA (European Medicines Agency), recommandent d’adapter les vaccins à JN.1 pour les campagnes de vaccination 2024/2025 afin de mieux cibler les variants en circulation.