Un témoignage poignant au micro de Mo News / REC après le décès d’Erine Lodi Bode, 18 ans, au CHOG ce dimanche. Le père et la cousine de la jeune mananaise, qui travaillait à l’office du tourisme de Saint-Laurent, pointent du doigt plusieurs problèmes graves. Leurs propos ont été largement relayés sur les réseaux depuis ce mardi 28 juin.
Dans un premier temps, une tentative de viol qui aurait détérioré l’état de santé de la défunte. Selon les proches d’Erine, ces faits survenus un mois et demi plus tôt pendant un covoiturage sont dépourvus de poursuites judiciaires proportionnées de l’auteur des faits. Sur le second volet de l’affaire, qui a fait réagir plusieurs personnalités politiques de l’Ouest, sa famille assure qu’il y a eu des manquements dans la prise en charge au CHOG.
Extraits du témoignage complet à retrouver en intégralité, ce jeudi 30 juin, dans REC :
Ce dimanche 26 juin, vers 3h du matin, Erine Lodi Bode est décédée après avoir été emmenée d’urgence au CHOG. Elle souffrait d’une septicémie (infection du sang). Ses proches déplorent la prise en charge jugée trop lente du centre hospitalier. « Quand tu vas aux urgences et qu’on te laisse mourir comme ça, c’est vraiment un choc immense. » souligne sa cousine Clarisse Tareau.
L’annonce a été faite dans la semaine : face à une pénurie de personnel infirmier, le service de nuit des urgences du CHOG sera ouvert uniquement aux urgences vitales, dès le 29 juin.
Dans des messages relayés sur les réseaux sociaux, les proches d’Erine Lodi Bode pointent du doigt d’autres faits. Le 24 avril, Erine Lodi Bodge a subi une tentative de viol alors qu’elle covoiturait pour se rendre sur son lieu de travail. Elle a dû sauter de la voiture pour éviter le pire, ce qui lui a laissé des séquelles.
L’auteur des faits, placé sous contrôle judiciaire, bénéficie d’une trop grande liberté selon Nengdisi Milton, le père d’Erine, qui témoigne pour Mo News / REC dans une vidéo à retrouver dans son intégralité dès demain sur notre chaîne Youtube.
« Elle s’est enfuie, elle a pris tous les risques pour échapper aux griffes de son prédateur. Elle a fait ce qu’il fallait. Elle a eu la présence d’esprit de sauter. » relatait ce mardi 28 juin un premier message transmis à notre rédaction. Sur le réseau social Whatsapp, les témoignages se mêlent aux hommages vibrants pour dresser le portrait d’Erine Lodi Bode.
Les obsèques, dans un premier temps programmées vendredi, ont été repoussées car la famille demande à ce qu’une autopsie ait lieu, afin de permettre de déterminer précisément les circonstances du décès de la jeune mananaise.
Témoignages complets à retrouver demain sur Mo News TV.