Difficile d’être journaliste en Guyane, territoire français où il vaut mieux venir de l’hexagone, que d’être « local » pour couvrir le déplacement du président de la République.
Comme bon nombre « d’absurdités », qui ne trouveront jamais de réponses la Guyane nourrit encore des interrogations à l’occasion de ce voyage présidentiel.
De mémoire de journaliste, la presse locale n’a jamais autant été lésée, voire « dénigrée » durant le déplacement d’un président de la République.
La priorité est (trop) souvent donnée aux médias « nationaux » qui fonctionnement comme si « ils avaient tous les droits ». Rien à voir avec une certaine presse de Guyane qui est tenue « éloignée » dès que possible.
A quoi bon inviter les journalistes locaux à couvrir ce voyage officiel, si c’est pour les « parquer » dès qu’ils tentent de bouger. Au moindre mouvement, ils sont priés de reculer, quand ils veulent juste s’approcher et faire leur travail.
Les services de presse de l’Élysée n’ont cure du travail réalisé tout le reste de l’année, par les journalistes de Guyane. Seuls comptent leurs propres intérêts et leurs choix d’accréditer ou non, telle ou telle rédaction.
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La séquence « orpaillage » à Camopi est « confisquée » sans raison valable. Du côté de l’Élysée, on explique que le nombre de places dans l’avion réservé à la presse est « limité ». Mais bizarrement, on trouve des sièges pour d’autres médias nationaux et/ou locaux, sur la base (hilarante) d’un tirage au sort.
Qu’à cela ne tienne, nous avons fait le choix de permettre aux lecteurs, internautes et auditeurs du groupe Mo News de suivre « ce qui est possible et permis » de ce fait d’actualité. Ainsi va la Guyane dans la République française.